Dans l’imaginaire collectif, le terme «chef-d’œuvre» évoque un travail capital et difficile, accompli par un artisan qui a atteint la maîtrise dans son domaine.

Les travaux de fin de cycle dans notre école sont communément appelés « chefs-d’œuvre ». Ils conservent du sens originel le caractère difficile, le défi qu’ils représentent à l’échelle d’un jeune dans sa dix-huitième année. Ils sont également l’aboutissement d’un cycle (parfois de 15 ans) dans l’établissement. Ce travail exige de l’élève qu’il s’engage dans un processus pour concrétiser un projet choisi dans des domaines très variés. Pour le mener à bien, l’élève est amené à puiser dans ses propres forces. Il est cependant accompagné et soutenu sur ce chemin par un professeur, qu’il choisit comme «marraine» ou «parrain» de son projet, et également par d’autres adultes de son entourage.

Lors de ce partage devant les élèves, les parents, les professeurs et les amis, chaque jeune de 12e classe découvre alors et exprime qu’il tire au moins autant un enseignement de l’expérience vécue au cours de la recherche, que de l’aboutissement concret du projet en tant que tel.